Prisonniers des politiques

Je suis, comme vous tous, deux fois prisonnier politique : prisonnier des hommes politiques qui décident pour moi sans mon consentement et prisonnier de leurs politiques qui m'astreignent à des obligations que je n'ai pas choisi. Mon seul mot d'ordre : Libérez-nous des politiques !

31 juillet 2006


Bertrand Delanöe hésite face aux tentes

Ce post n'a rien à voir avec les préférences sexuelles du maire de Paris mais avec son manque de décision face aux tentes des SDF.

Paris regorge de SDF. Ceux-ci vivent dans la rue. Poussant la logique de leur présence dans les lieux publics jusqu'au bout, MSF leur a distribué des tentes. Quitte à dormir par terre, autant qu'ils ne soient pas trop mal.

Cela n'a fait qu'augmenter la visibilité des SDF dans la ville.

Selon la rhétorique social-démocrate, la rue étant publique, elle 'appartient' à tout le monde. D'où la difficulté pour le maire de Paris de déloger les tentes.

Des rues privées résoudrait immédiatement le problème : Vous êtes chez moi ou chez nous (en cas de co-propritété) sans autorisation, partez !

Les socialos français ont leur bonne conscience qui les taraude. Déloger de pauvres gens qui ne sont pas logés, quel dommage... Donc, comme souvent, pour les hommes politiques, il vaut mieux ne pas prendre de décision.

Il faudra juste expliquer deux choses aux habitants 'payants' de Paris :

Si on autorise une tente sur le trottoir, pourquoi pas une niche, une véranda, un pot de fleur, une voiture ? A partir du moment où ce qui appartient à tout le monde commence à appartenir à quelqu'un, pourquoi l'un plutôt que l'autre (d'où le grand défaut de la propriété publique).

Qu'apporte aux SDF le fait d'être à Paris ? Pour le même prix, ils pourraient être à Nice, à la campagne ou où sais-je ailleurs. Avec le RMI et toutes les aides sociales, il doit être moins cher de vivre à la campagne qu'en ville. Pourquoi ne pas les envoyer dans un village paumés et leur donner un lopin de terre ? Ca ferait plaisir aux alter-mondialistes.

Donc, rien ne justifie de laisser des SDF occuper des trottoirs à Paris ou ailleurs. A l'exception de la couardise des hommes politiques.

Propriété publique, peur des hommes politiques, encore deux beaux défauts de la social-démocratie.

En attendant, ce sont les cochon-payeurs de Parisiens qui en payent les pots cassés. Amis parisiens, libérez-vous de vos hommes politiques !

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bonjour, Mon nom est Saïd André REMLI. Agé de 49 ans, j’ai passé 25 ans en prison, dont je suis sorti le 1° juin 2004, en conditionnelle. Vous pouvez aller sur un serveur, Google par exemple, et taper mon nom. Ainsi, vous en saurez plus sur mon parcours et sur mon investissement pour des causes qui me tiennent à coeur. Je viens de réaliser un documentaire sur l’état des lieux de la réalité carcérale et judiciaire française. Je ne connais aucun sortant de prison, ayant effectué de nombreuses années d’incarcération qui s’en soit sorti. Beaucoup se suicident quelques temps après leur sortie. D’autres récidivent, de façon beaucoup plus violente, de façon beaucoup plus désespérée... D’autres, complètement brisés par leur parcours, deviennent SDF. Les derniers, quant à eux, plongent dans la drogue... Le documentaire sur les prisons est quasiment terminé. J’ai signé avec Michel Rotman, de Kuiv Productions et nous sommes en pourparler avec les chaînes pour le faire diffuser. Mon objectif est d’essayer de révéler, sans compromis d’aucune sorte, la réalité des différentes formes d’exclusion qui sévissent dans notre pays depuis trop longtemps. Celle des SDF en est une. L’idée est de parler d’eux, de leur quotidien, mais aussi de leur parcours. De ce parcours qui les a amené dans cette situation. Ce qui veut dire, rencontrer leurs parents, leurs amis, leurs anciens collègues de travail, etc... si j’ai pu faire un documentaire, paraît-il pertinent, sur la réalité carcérale française, c’est parce que je connaissais bien le sujet. Elle a été la mienne pendant plus de la moitié de ma vie... J’aimerais que vous acceptiez de trouver le temps de me recevoir pour parler plus en détails de ce projet de documentaire sur la réalité des SDF. Mon numéro de téléphone est le 06 24 81 45 43, mon adresse mail : saidremli@yahoo.fr. Je vous remercie, d’ores et déjà, d’avoir pris le temps de me lire et espère que vous donnerez une réponse à ce message, quelle qu’elle soit... Amicalement. Saïd André REMLI

13:04  

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