Prisonniers des politiques

Je suis, comme vous tous, deux fois prisonnier politique : prisonnier des hommes politiques qui décident pour moi sans mon consentement et prisonnier de leurs politiques qui m'astreignent à des obligations que je n'ai pas choisi. Mon seul mot d'ordre : Libérez-nous des politiques !

23 août 2006

Sus aux polonais !

Manque de main-d'oeuvre et personnel non qualifié caractérisent le secteur de la construction en Belgique.

Pourtant nos chers hommes politiques aiment contrôler ce secteur. Un article du soir du 23/8/2006 parle des contrôles menés en Région Bruxelloise dans le secteur de la construction.

Le Soir souligne que "
Deux modes d'embauche sont utilisés par les employeurs. D'une part, le classique engagement de travailleurs salariés clandestins. D'autre part, les employeurs ont recours à de prétendus associés actifs."

Selon le même article, le ministre Cerexhe pose une question à la ministre Laruelle : si elle pense qu'"
un ressortissant polonais qui a pour seul choix, soit de gagner chez nous un bon millier d'euros par mois avec une casquette de faux indépendant, soit de retourner chômer dans son pays, exprime une quelconque volonté quant à son statut".

Nous pouvons répondre facilement à Monsieur Cerexhe : OUI

Oui, les polonais qui viennent travailler chez nous le font librement. Ils sont libres de venir en Belgique, en Angleterre ou ailleurs, voire même de rester chez eux.

Oui, les polonais en Belgique sont les bienvenus puisque nous manquons de main-d'oeuvre dans ce secteur.

Oui, ils préfèrent gagner 1000 EUR par mois que rester au chômage chez eux. Il faudrait peut-être l'expliquer
d'ailleurs à certains chomeurs belges.

Oui, ils nous enrichissent par leur travail

Oui, ils s'enrichissent par leur travail

Tout ceci démontre que le libéralisme économique est tellement naturel qu'il reprend le dessus dès que possible.

Mais Monsieur Cerexhe en bon humaniste veut régenter la vie des gens, contrôler tout et le faire si possible avec nos impôts.

Non merci Monsieur Cerexhe.