Prisonniers des politiques

Je suis, comme vous tous, deux fois prisonnier politique : prisonnier des hommes politiques qui décident pour moi sans mon consentement et prisonnier de leurs politiques qui m'astreignent à des obligations que je n'ai pas choisi. Mon seul mot d'ordre : Libérez-nous des politiques !

08 septembre 2006

Edwy Plenel expatrié à Bruxelles

On pensait être débarrassé de Plenel au Monde. Le voici au Soir comme éditioraliste.

Passer d'un grand quotidien français à un journal régional, cela n'a pas du flatter son ego. Et quand on lit les débilités qu'il nous assène, on se dit qu'il aurait mieux fait de rester à Paris. Mais à Bruxelles, pas d'ISF... Serait-ce une raison.

Dans son Edito, Edwy Plenel nous livre ses réflexions sur le nouveau slogan à la mode en France "La France, tu l'aimes ou tu la quittes!". Dans son esprit éclairé, il en conclut que la France devient raciste etc. Il nous ressort de beaux exemples historiques, surtout celui de De Gaulle et son exil à Londres. Enfin, rien de nouveau...

(http://www.lesoir.be/actualite/monde/2006/09/07/article_l_etrange_n_est_pas_toujours_en_pays_etranger.shtml)

Une question à Monsieur Plenel: pourquoi quittez-vous la France ? Vous ne l'aimez plus ?

Finalement, tous ceux à qui s'adresse le nouveau slogan sarkozyen ne sont peut-être pas les allochtones (comme on dit chez nous), mais les surtaxés.

Qui quitte Paris pour s'installer à Bruxelles ?
Qui arrive à trouver que la Belgique est un paradis fiscal comparé à la France ?
Qui part travailler en Angleterre ?

Tous ceux qui n'aiment pas la France ? Peut-être pas mais; en tous cas, tous ceux qui n'aiment pas la soviétisation de la France, la rage réglementaire et le délire taxatoire.

Donc, effectivement, ceux qui n'aiment pas la France et la quittent ne sont peut-être pas ceux que la France voudrait voir partir.

En attendant, on leur souhaite la bienvenue en Belgique et à Bruxelles.

Mais si Du Rupo devient PM en Belgique ? Où va-t-on aller ?