Prisonniers des politiques

Je suis, comme vous tous, deux fois prisonnier politique : prisonnier des hommes politiques qui décident pour moi sans mon consentement et prisonnier de leurs politiques qui m'astreignent à des obligations que je n'ai pas choisi. Mon seul mot d'ordre : Libérez-nous des politiques !

10 septembre 2006

Journée sans voitures, nos gouvernants nous veulent du bien

Le fameux dimanche sans voiture s'approche à grand pas. C'est carrément dimanche prochain.

La question qui se pose chaque année : où va-t-on pouvoir se réfugier ?

Je dois avouer que les grandes messes pour se donner bonne conscience ne m'attirent pas. Je ne dois pas être le seul.

Mais après tout, nous sommes en démocratie et chacun fait ce qu'il veut. Vraiment ?

Finalement pas trop; une frange de la population a décrété qu'un dimanche par an, les véhicules à moteur seraient interdits. A grand renfort de subsides et de dépenses, ce choix est imposé à tous. Qu'on le veuille ou non, nous devons subir la décision d'une minorité avec notre argent.

La STIB roule gratis, c'est-à-dire avec nos impôts. Les policiers empêchent les voitures de rouler, encore avec nos impôts. Toute une série d'activité sont organisées dans la ville, toujours avec nos impôts.

Pourquoi une minorité s'arroge-t-elle le droit de décider pour les autres ?

Ce comportement paternaliste où l'on veut faire le bien des gens malgré eux a déjà mené nombre de pays vers la dictature.

Sure de son savoir, la minorité qui nous dirige trouve que la 'journée sans voiture' est la meilleure manière de nous sensibiliser à la pollution.

'Ne roulez pas dimanche, vous reprendrez votre 4x4 lundi'

Pour faire notre bien, elle nous foutra des PV si malgré tout on prend sa voiture.

Imaginez un PV de 150 EUR à un fumeur fumant lors de 'la journée sans tabac'... ou un PV pour ceux qui ont des relations sexuelles sans préservatif lors de 'la journée du sida'...

Alors pour répondre à ma question du début, il va falloir s'organiser pour s'échapper tôt le matin et revenir le soir.

Ou alors, participer à la journée sans voiture. Je l'ai fait, il y a 2 ans. Il faisait beau et on s'est balladé à Bruxelles. Encore fallait-il faire attention aux vélos dans tous les sens, aux trams surbondés avec des gens ne laissant même pas une place assise à une femme enceinte, à une attente démesurément longue pour avoir un tram etc.

En fait, pas de grand changement par rapport à un dimanche normal. Sauf que là, on utilise la coercition pour mener le peuple comme il se doit.

Donc, la dimanche prochain sera la journée sans voiture... sans moi.

A quand, une journée sans politiciens ?

A lire et éventuellement à faire : http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=7529&rubr=4&id=125933

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

vive les journées sans voitures

14:13  

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