Prisonniers des politiques

Je suis, comme vous tous, deux fois prisonnier politique : prisonnier des hommes politiques qui décident pour moi sans mon consentement et prisonnier de leurs politiques qui m'astreignent à des obligations que je n'ai pas choisi. Mon seul mot d'ordre : Libérez-nous des politiques !

04 octobre 2006


Candidats aux élections : un métier

Le jour J des élections communales se rapproche et le choix est difficile.

Quelle couleur vais-je choisir ? En procédant par éliminations, il reste le moins pire.

Mais en est-on sur ?
Je me suis livré à un petit calcul statistique.

Quel est le métier des candidats dans ma commune ?


Pour faciliter les comptes, j'ai créé 3 catégories :


1. PUBLIC : ceux qui vivent de l'impôt des autres (fonctionnaires, chomeurs, étudiants, profs, etc.);


2. PRIVE : ceux qui n'en vivent pas (employés, retraités venant du privé, indépendants, etc.) et

3. INDEFINI : ceux dont on ignore leur catégorie.


Voici les résultats :


La liste violette (tendance de droite) : 59 % de public, 37 % de privé et 4 % d'indéfini

La liste orange : 44 % de public, 48 % de privé et 8 % d'indéfini

La liste azur (pas de tendance) : 37 % de public, 44 % de privé et 19 % d'indéfini
La liste verte : 70 % de public, 15 % de privé et 15% d'indéfini

La liste rouge : 81 % de public !, 11 % de privé et 8 % d'indéfini
La liste noire : pas d'info disponible

Toutes tendances confondues, on peut en conclure que la politique (y compris communale) attire les candidats issus du secteur public.
Mais regardez nos amis socialaux et écolaux ! 70 à 81 % de leurs candidats sont issus du public. Entre chef de cabinet, responsable de machins étatiques inutiles et autres secrétaires..., la politique est avant tout leur gagne-pain.

Que penser quand ils disent se présenter pour notre bien, pour défendre nos intérêts ?


Finalement mon choix va aller vers ceux dont le gagne-pain n'est pas public.

Car cela sera également leurs impôts qu'ils vont devoir gérer...


C'est peut-être le moins mauvais choix pour être moins prisonniers des politiques...