Prisonniers des politiques

Je suis, comme vous tous, deux fois prisonnier politique : prisonnier des hommes politiques qui décident pour moi sans mon consentement et prisonnier de leurs politiques qui m'astreignent à des obligations que je n'ai pas choisi. Mon seul mot d'ordre : Libérez-nous des politiques !

26 décembre 2006

Solidarité forcée - Solidarité choisie

Un an après le Tsunami, les comptes des dons sont cloturés. Un article du Vif.

Les dons ont presque atteint les 50 millions d'euros (soit pratiquement 5 EUR par habitant) et que les frais de gestion ont atteint 1,63 %.

Cela ne plaira pas à nos amis interventionnistes de tout poil. On n'est donc pas obligé de contraindre les gens pour faire acte de solidarité ? Malgré la charge qui est imposée à nos concitoyens par l'Etat, les gens donnent encore ?

Les altermachins pensent que sans la contrainte, l'homme est égoïste, individualiste, ne se soucie pas d'autrui... Bref, si l'homme n'est pas dressé, contrôlé, pressuré..., c'est chacun pour soi. La loi de la jungle. La réalité est tout autre. Certes, l'homme n'est ni angélique, ni parfait mais sa nature n'est pas négative. C'est l'opinion des libéraux et c'est ce qui se révèle dans la réalité.

Dans les sociétés plus libérales que la nôtre, l'importance de la solidarité privée et librement consentie est très importante. L'importance des ONG, des oeuvres de charité est malgré tout très importante dans nos sociétés surtaxées. L'exemple de l'opération 1212 en est une preuve.

Donc, sans contrainte, la solidarité peux exister. Bonne nouvelle.

Mais il y a un autre point très important dans la solidarité librement consentie. Le choix du don. Le donateur libre peut choisir à qui il confie des ressources très rares et donc très précieuses. Son choix se fera selon plusieurs critères dont un très important : l'efficacité.

Les ONG les plus performantes récolteront le plus de dons. Quel organisme étatique qui impose la solidarité peut se targuer de frais de fonctionnement de 1,63 % ? Que se passe-t-il si une ONG se révèle peu transparente ou si sa gestion est contestable ? Les dons se détournent au profit d'autres inspirant plus confiance. Souvenez-vous de l'affaire de l'ARC en France.

A l'opposé, si un service étatique se révèle défaillant, opaque et mal géré, le 'contribuable' n'a pas le choix, il doit continuer à verser son obole.

En diminuant les prélèvements obligatoires, les politiques libéreront des ressources qui pourront être allouées à des usages plus efficaces et librement choisis.

Messieurs les politiques, libérez-nous de vos politiques confiscatoires!

11 décembre 2006

Pinochet, dictateur libéral

Différence de traitement entre la presse anglo-saxonne et la presse francophone.

La presse francophone ne voit en Pinochet qu'un dictateur d'Amérique du Sud ayant renversé un président élu et ayant pratiqué la torture et le meurtre pour se maintenit au pouvoir. Bref, tout est noir.

La presse anglo-saxonne est plus nuancée. Certes, elle souligne que Pinochet a pris le pouvoir de manière illégale, qu'il a sacrifié les libertés individuels pour affaiblir, voire supprimer l'opposition mais elle retient également ses succès.

Ceux-ci ne sont pas à négliger, même s'ils ne sont pas pour plaire à la vieille Europe plus attirée par la collectivisation que par le libéralisme: une libéralisation de l'économie, une croissance soutenue pendant toute la période où il a été au pouvoir, une baisse de la pauvreté, une augmentation des infrastructures.

Beaucoup ont également oublié la dérive totalitaire du régime d'Allende avant la prise de pouvoir d'Allende.
Personne, sous nos latitudes, ne se pose la question de pourquoi 20 à 30 % de la population chilienne soutient encore aujourd'hui Pinochet. Pourquoi l'économie chilienne, bien mal en point au début des années 70 est une des plus stables et une des meilleures de la région actuellement.

Un excellent article du Christian Science Monitor : http://www.csmonitor.com/2006/1212/p06s01-woam.html
Un très bon edito de Drieu Godefridi :
http://www.journaldumardi.be/index.php?option=com_content&task=view&id=252&Itemid=54

Tout le monde a également oublié que Pinochet s'est incliné devant les urnes 17 ans après sa prise de pouvoir.


Tout cela n'excuse pas les entraves à la liberté que Pinochet a imposé à ses concitoyens qui en a conduit à la torture et à la mort.

Mais en ne présentant qu'une face du personnage avec insistance, nous sommes éclairés sur la partialité de notre presse.