Bertrand Delanöe hésite face aux tentes
Ce post n'a rien à voir avec les préférences sexuelles du maire de Paris mais avec son manque de décision face aux tentes des SDF.
Paris regorge de SDF. Ceux-ci vivent dans la rue. Poussant la logique de leur présence dans les lieux publics jusqu'au bout, MSF leur a distribué des tentes. Quitte à dormir par terre, autant qu'ils ne soient pas trop mal.
Cela n'a fait qu'augmenter la visibilité des SDF dans la ville.
Selon la rhétorique social-démocrate, la rue étant publique, elle 'appartient' à tout le monde. D'où la difficulté pour le maire de Paris de déloger les tentes.
Des rues privées résoudrait immédiatement le problème : Vous êtes chez moi ou chez nous (en cas de co-propritété) sans autorisation, partez !
Les socialos français ont leur bonne conscience qui les taraude. Déloger de pauvres gens qui ne sont pas logés, quel dommage... Donc, comme souvent, pour les hommes politiques, il vaut mieux ne pas prendre de décision.
Il faudra juste expliquer deux choses aux habitants 'payants' de Paris :
Si on autorise une tente sur le trottoir, pourquoi pas une niche, une véranda, un pot de fleur, une voiture ? A partir du moment où ce qui appartient à tout le monde commence à appartenir à quelqu'un, pourquoi l'un plutôt que l'autre (d'où le grand défaut de la propriété publique).
Qu'apporte aux SDF le fait d'être à Paris ? Pour le même prix, ils pourraient être à Nice, à la campagne ou où sais-je ailleurs. Avec le RMI et toutes les aides sociales, il doit être moins cher de vivre à la campagne qu'en ville. Pourquoi ne pas les envoyer dans un village paumés et leur donner un lopin de terre ? Ca ferait plaisir aux alter-mondialistes.
Donc, rien ne justifie de laisser des SDF occuper des trottoirs à Paris ou ailleurs. A l'exception de la couardise des hommes politiques.
Propriété publique, peur des hommes politiques, encore deux beaux défauts de la social-démocratie.
En attendant, ce sont les cochon-payeurs de Parisiens qui en payent les pots cassés. Amis parisiens, libérez-vous de vos hommes politiques !