Laurette Onkelinx : le parachute rouge

Le débat de ce mercredi soir sur RTBF nous a confirmé des choses que peu de personnes ignorait.

Notre ministre de la justice bien-aimée reconnaît qu'elle a une maison de campagne à Lasne. Avec une maison de campagne si éloignée de son 'domicile', quand elle va à Liège, elle considère s'expatrier ?

Elle ne fait que tromper un peu plus les électeurs. Et les autres partis ne sont pas mieux.

Si on les écoute, il faut :

- augmenter les habitations sociales (ben tiens, pour héberger vos électeurs)
- augmenter les crèches
- augmenter les équipes de nettoyage
- augmenter ceci
- augmenter cela

Pour financer cela, Madame la Ministre propose d'aller chercher l'argent à d'autres niveaux de pouvoirs (région, fédéral...). Parce que ce n'est pas nos impôts qui financent cela peut-être ?

Madame la Ministre, les schaerbeekois et dans un sens plus large tous les bruxellois n'ont pas envie d'être vos prisonniers, ni prisonniers de vos politiques.

Attendons le 8 octobre pour vous dire "Adieu".

Ces gouvernements qui nous veulent du bien...

Le gouvernement régional de Madrid interdit les mannequins trop maigres lors d'un défilé.

Nos bons décideurs politiques (en l'occurence les décideurs madrilènes) veulent protéger nos enfants de l'anorexie.

Et pour lutter contre ce 'fléau', ils nous donnent le parfait exemple de la coercition que les bien-pensants veulent nous imposer.

Si on interdit aux maigres de défiler, on pourra interdire les vêtements trop coûteux car cela frustre notre jeunesse qui ne peux pas se payer les vêtements exposés. Et puis les vêtements trop découverts car pouvant heurter la sensibilité de certains 'on imagine le bon peuple syrien brulant une ambassade pour protester [librement] contre l'usage qui est fait de la femme dans un défilé ayant lieu un vendredi'. Ensuite on interdira les vêtements trop couvrant car ne mettant pas assez en valeur la féminité.

Finalement on arrivera au Ministère du vêtement et de la mode qui nous 'recommandera' quels vêtements porter. On aura droit à la commission pour la promotion du vêtement doux, des habits écologiquement solidaires et pour nos amis français, de la tenue patriotiquement socialisante.

Bref, col Mao pour tous !


Puisqu'on vous dit que c'est pour notre bien !

bye-bye news.google.be

La presse belge a réussi à sortir de Google. Si on tape news.google.be, pratiquement plus aucune actualité belge.

Quelques questions à nos amis journaleux :

Pensez-vous vraiment que le fait de ne plus être repris dans news.google.be va augmenter vos ventes ou vos abonnements ?

Quand on clique sur un lien dans Google News, avez-vous remarqué qu'on est dirigé vers le site linké ? Et qu'on y voie les pubs ? Et qu'à de très rares exceptions (et involontaires), l'article disponible l'est tout autant si on ne vient pas par Google ?

Mais tout bon suceur de subventions se doit d'avoir des idées d'arrière-garde. Alors que toutes les entreprises se battent pour apparaître dans Google, les journaux de notre bien-aimé pays veulent ne plus y apparaître.

Avez-vous pensé, ami journaleux, que si ce ne sont pas vos journaux qui seront listés sur Google, cela sera d'autres journaux ? Et si tous les journaux classiques de tous les pays sortiront de Google News, il y aura d'autres sources d'informations (peut-être moins formatées et tendancieuces que les vôtres).

Combien de sites de qualité n'ai-je pas trouvé via news.google ?

Mais combien de fois n'ai-je pas remarqué que chaque actualité était reprise avec les mêmes mots par toute la presse ?

Oui, Google News compare aussi les sites et permet de se rendre compte que rares sont les journaux proposant quelque chose de différent.

Donc, sortir de Google News, c'est accepté le verdict du darwinisme journalistique. Les plus faibles meurent et disparaissent. Sauf si la fée Subside vient à leur secours.

N'avez-vous été surpris il y a quelques années par la presse quotidienne gratuite ? Qu'attendez-vous ? Une nationalisation ? Une taxe pour la presse multiple et socialement équilibrée ? Plus de subsides ?

Quand je vois la qualité de nos journaux belges, j'ai du mal à comprendre qu'il y aie encore des gens qui les achètent. Et sortir de Google News n'y changera rien.

Camarades journaleux du XXème siècle, il y a une toute grande nouvelle pour vous : nous sommes en 2006, donc au XXIème siècle. Il serait peut-être temps de le comprendre et de s'adapter.

Benoit 16 : le silence est d'or...

Encore une preuve que la religion doit rester dans le domaine privé.

Après l'histoire des caricatures, vient le discours du pape. La presse fait ses gorges chaudes du discours du pape qui aurait 'insulté' les musulmans.

En lisant tout ce qui me tombe sous la main sur cette histoire, je remarque une chose : pas facile de trouver ce que Benoit 16 a dit et les courts extraits qu'on arrive à trouver ne sont pas très explicites.

J'en tire une conclusion très facile. Finalement Benoit 16 dit ce qu'il veut car c'est du domaine de la liberté de paroles.

Une chose est tout de même sûre, son discours n'insulte personne. Il dit que ceux qui usent de la violence au nom de la religion se trompent.

C'est marrant que le digne descendant des chefs de l'Eglise qui ont inventé les croisades, l'inquisition et l'évangélisation forcée tienne aujourd'hui ce genre de discours. Surtout en paraphrasant les paroles d'un chrétien de la Renaissance.

C'est encore plus marrant de voir tous les bons dirigeants démocrates musulmans (iraniens, pakistanais, irakiens, palestiniens, jordaniens...) exiger des excuses. Eux qui respectent les autres religions et la liberté de ne pas croire.

Encore une invasion de la liberté privée. Saviez-vous que dans la plupart des pays musulmans, renier sa religion en public est un délit pénal (apostasie) ?

Si la religion restait dans la sphère individuelle, beaucoup de conflits n'existeraient pas.

Tout ca pour dire que malgré nos gouvernements soviético-communistes, au moins, nous n'avons pas (encore) trop de problèmes d'obligations religieuses (au grand dam de Benoît d'ailleurs).

Notre religion à nous, maintenant, c'est le durable. Et dimanche risque d'être durable-ment chiant.

Journée sans voitures, nos gouvernants nous veulent du bien

Le fameux dimanche sans voiture s'approche à grand pas. C'est carrément dimanche prochain.

La question qui se pose chaque année : où va-t-on pouvoir se réfugier ?

Je dois avouer que les grandes messes pour se donner bonne conscience ne m'attirent pas. Je ne dois pas être le seul.

Mais après tout, nous sommes en démocratie et chacun fait ce qu'il veut. Vraiment ?

Finalement pas trop; une frange de la population a décrété qu'un dimanche par an, les véhicules à moteur seraient interdits. A grand renfort de subsides et de dépenses, ce choix est imposé à tous. Qu'on le veuille ou non, nous devons subir la décision d'une minorité avec notre argent.

La STIB roule gratis, c'est-à-dire avec nos impôts. Les policiers empêchent les voitures de rouler, encore avec nos impôts. Toute une série d'activité sont organisées dans la ville, toujours avec nos impôts.

Pourquoi une minorité s'arroge-t-elle le droit de décider pour les autres ?

Ce comportement paternaliste où l'on veut faire le bien des gens malgré eux a déjà mené nombre de pays vers la dictature.

Sure de son savoir, la minorité qui nous dirige trouve que la 'journée sans voiture' est la meilleure manière de nous sensibiliser à la pollution.

'Ne roulez pas dimanche, vous reprendrez votre 4x4 lundi'

Pour faire notre bien, elle nous foutra des PV si malgré tout on prend sa voiture.

Imaginez un PV de 150 EUR à un fumeur fumant lors de 'la journée sans tabac'... ou un PV pour ceux qui ont des relations sexuelles sans préservatif lors de 'la journée du sida'...

Alors pour répondre à ma question du début, il va falloir s'organiser pour s'échapper tôt le matin et revenir le soir.

Ou alors, participer à la journée sans voiture. Je l'ai fait, il y a 2 ans. Il faisait beau et on s'est balladé à Bruxelles. Encore fallait-il faire attention aux vélos dans tous les sens, aux trams surbondés avec des gens ne laissant même pas une place assise à une femme enceinte, à une attente démesurément longue pour avoir un tram etc.

En fait, pas de grand changement par rapport à un dimanche normal. Sauf que là, on utilise la coercition pour mener le peuple comme il se doit.

Donc, la dimanche prochain sera la journée sans voiture... sans moi.

A quand, une journée sans politiciens ?

A lire et éventuellement à faire : http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=7529&rubr=4&id=125933

Edwy Plenel expatrié à Bruxelles

On pensait être débarrassé de Plenel au Monde. Le voici au Soir comme éditioraliste.

Passer d'un grand quotidien français à un journal régional, cela n'a pas du flatter son ego. Et quand on lit les débilités qu'il nous assène, on se dit qu'il aurait mieux fait de rester à Paris. Mais à Bruxelles, pas d'ISF... Serait-ce une raison.

Dans son Edito, Edwy Plenel nous livre ses réflexions sur le nouveau slogan à la mode en France "La France, tu l'aimes ou tu la quittes!". Dans son esprit éclairé, il en conclut que la France devient raciste etc. Il nous ressort de beaux exemples historiques, surtout celui de De Gaulle et son exil à Londres. Enfin, rien de nouveau...

(http://www.lesoir.be/actualite/monde/2006/09/07/article_l_etrange_n_est_pas_toujours_en_pays_etranger.shtml)

Une question à Monsieur Plenel: pourquoi quittez-vous la France ? Vous ne l'aimez plus ?

Finalement, tous ceux à qui s'adresse le nouveau slogan sarkozyen ne sont peut-être pas les allochtones (comme on dit chez nous), mais les surtaxés.

Qui quitte Paris pour s'installer à Bruxelles ?
Qui arrive à trouver que la Belgique est un paradis fiscal comparé à la France ?
Qui part travailler en Angleterre ?

Tous ceux qui n'aiment pas la France ? Peut-être pas mais; en tous cas, tous ceux qui n'aiment pas la soviétisation de la France, la rage réglementaire et le délire taxatoire.

Donc, effectivement, ceux qui n'aiment pas la France et la quittent ne sont peut-être pas ceux que la France voudrait voir partir.

En attendant, on leur souhaite la bienvenue en Belgique et à Bruxelles.

Mais si Du Rupo devient PM en Belgique ? Où va-t-on aller ?